Apsyz Conseil

« Va voir un Psy !! » dit Martine à son époux qui ne comprend pas en quoi passer 3h hebdo avec sa mère au téléphone peut relever d’un comportement atypique à 40 ans passés. Le couple va direct au clash !

En bon consommateur de son époque en quête d’une réponse immédiate à l’injonction urgentissime de sa délicieuse bien que caractérielle Martine, il prend son smartphone, tapote « Psy » dans le moteur de recherches et lui qui n’en demandait pas tant se voit ensevelie par une abondance de liens sur le sujet : psychologues, psychanalystes, psychothérapeutes, psychiatres, rappeur sud-coréen, etc.

« Tu ne connaîtrais pas un bon psy ? »

Allant voir son médecin généraliste pour acheter la paix sociale auprès de Martine en lui prouvant qu’il est bien partie prenante d’une démarche de soin pour conjurer un œdipe maternel persistant, il ose lui poser la question fatidique entre deux respirations : « Docteur, est-ce que vous connaissez un bon psy, ce serait pour un ami qui a des difficultés avec sa femme ?? ».

Pourtant légitime de la part du patient profane chez lequel Internet aura posé plus de questions qu’amener de réponses concrètes à son besoin, il s’agit là d’une fausse bonne question ! Il n’y a pas de « BON PSY » au sens idéal, car le succès d’une psychothérapie réside avant tout sur la qualité de la relation entre le patient et son psy. Cette relation est aussi dépendante de votre profil et de votre caractère. Néanmoins, le socle de base à l’avènement de cette relation doit aussi naître d’un bon feeling :  « ça matche…ou pas » !

Une première séance de test 

Pour se donner l’opportunité de ne pas se tromper, un premier entretien via une séance dite « inaugurale » permet au futur patient de bénéficier d’un premier niveau d’écoute, d’expliquer clairement sa situation, son besoin, et ses attentes quant à la psychothérapie. C’est à cette occasion que le psychologue présente et développe son approche et ses outils pour répondre aux besoins du patient et conclure un contrat thérapeutique ou réorienter vers un confrère ou une consœur spécialisée dans un domaine plus adapté à votre besoin. 

Afin d’optimiser les chances de rencontrer Votre bon psy, un psychologue d’ApsyZ Conseil réalise systématiquement avec vous un premier entretien téléphonique d’environ 1h30, l’occasion de faire le point sur votre situation et vos attentes, et de vous orienter vers le psychologue dont les spécialités répondront clairement à votre besoin.

La prise de rdv, c’est par ici 😉

L’importance de la spécialité

Chez les psy, on dénombre des dizaines de spécialités différentes. La psychanalyse par exemple ou « cure par la parole » qui s’imposait jusqu’alors comme voie royale vers l’inconscient s’est vue supplantée par les thérapies brèves, courtes, donnant la possibilité au patient de « corriger » entre midi et deux certains comportements inadaptés ou symptômes persistants liés à un traumatisme. Effet de mode ?  Ou réponse à une réalité sociétale contemporaine caractérisée notamment par l’urgence permanente et le traumatisme sous toutes ses formes : accidents de la route, terrorisme, guerre, crises sanitaires, mais aussi rupture amoureuse, burn-out, pornographie, deuil, etc ?

Le bon sens voudrait que votre choix se porte spontanément vers un psychologue spécialisé en thérapies conjugales si la situation avec Martine dégénère, vers un psychanalyste pour le problème œdipien avec Maman et vers un psychologue cognitivo-comportementaliste voire addictologue pour votre enthousiasme très marqué pour les Happy Hours.

Mais le bon sens se caractérise trop souvent par son absence, le stress et l’urgence brouillant les signaux de la raison qui pousseraient à prendre le temps de transformer le besoin en démarche véritable de la part du futur patient. C’est dans cette construction, en amont de la rencontre psychothérapeutique que vous vous mettez d’abord à l’écoute de vous-mêmes, de votre besoin profond, pour le définir, le mettre en mots, solliciter un conseil, et ainsi vous donner davantage de chances de trouver les éléments qui vous aideront à définir Votre « bon psy ». Sans ce prérequis, la demande psychologique ne sera qu’une forme d’assistanat ponctuel, un objet de pure consommation sans réelle valeur pérenne ajoutée si ce n’est celle de combler ponctuellement un manque qui reviendra, puis reviendra encore et vous laissera penser que les psy…c’est pour les autres.

En bref et de manière non exhaustive, voici quelques billes concernant des spécialités qui ont fait leurs preuves chez ApsyZ Conseil, en présentiel comme à distance dans l’accompagnement de nos patients :

L’E.M.D.R. ou Eye Movement Desensitization and Reprocessing. Il s’agit d’une méthode visant l’assimilation de souvenirs traumatiques restés bloqués dans le système de pensée et tournant en boucle, ce qui génère des symptômes récurrents et handicapants au quotidien : cauchemars, flashs, phobies, estime de soi détériorée, etc.

D’autres techniques existent aussi pour l’accompagnement spécifique des états de stress liés à un traumatisme (burn-out, accident, etc) : l’hypnose ericksonienne, l’EFT (technique de libération des émotions), Tipi (Technique d’identification des peurs inconscientes).

  • Afin de sécuriser les compétences d’un psychologue lors de vos recherches en amont, plusieurs écoles et associations reconnues proposent aussi des annuaires regroupant par région les psychologues et leurs spécialités reconnues et validées. A titre d’exemples :

En présentiel ou à distance ?

Au-delà du critère de proximité géographique ou de la recommandation du médecin traitant, il s’agit parfois d’élargir le périmètre de vos recherches. L’avènement de la téléconsultation constitue justement une réponse adaptée pour ouvrir la porte à un large de choix de spécialités psychologiques dans lesquelles vous trouverez forcément chaussure à votre pied !

Si le cabinet du psychologue est un espace thérapeutique qui soutient effectivement l’accompagnement du patient, les retours d’expérience des psychologues d’ApsyZ nous apprennent aussi que l’accompagnement à distance a également ses vertus :

  • Souplesse d’organisation pour une programmation plus fluide et régulière des séances au cours de la journée ;
  • Construction progressive du lien thérapeutique avec le psychologue, sans pression, patient et psychologue conservant leurs environnements respectifs ;
  • Une approche initiale centrée exclusivement sur la voix, canal qui rejoint directement la vocation première du travail psychothérapeutique : la mise en mots des affects ;
  • La possibilité d’apporter une réponse adaptée aux patients qui n’ont pas la possibilité de rencontrer un psychologue en présentiel : situation de handicap, zone rurale, phobies, traumatismes, expatriation, etc.

Morale de l’histoire

  1. Penser son besoin en amont ! Ce n’est pas grave d’être malheureux, triste, au contraire, il faut laisser l’émotion s’exprimer. C’est bien cette émotion qui vous alerte sur un comportement, un évènement qui se répète dans votre vie, un trop plein de « je ne sais quoi » qui vous encombre. Commencer par y penser, par l’écrire ou le dessiner pour l’apprivoiser et ébaucher une première mise en forme de ce mal-être.
  2. Identifier votre besoin premier face à ce mal être ! Vous avez besoin d’en parler ? Besoin d’outils concrets pour stopper la machine symptomatique rapidement ? Ou préférez-vous prendre le temps pour attaquer la névrose sans la brusquer ? Seriez-vous plus à l’aise avec un ou une thérapeute ? En cabinet allongé sur un divan de cuir capitonné ou en visio entre 12h et 13h au bureau ou chez vous au coin du feu ? Etc
  3. Chercher un psychologue correspondant à ces premiers critères, de préférence via les annuaires spécialisés par discipline (Cf. paragraphe précédent) ou avec un coup de pouce de votre humble serviteur ApsyZ Conseil.
  4. Appeler, Prenez rdv pour jauger la qualité du premier contact, « feeling or not feeling ? » et si le courant passe, convenez d’une première séance inaugurale pour définir ensemble avec le psychologue un contrat psychothérapeutique, l’occasion de s’accorder sur les points essentiels : quelles sont vos attentes ? Quels sont ses outils ? Sur combien de séances nous projetons-nous pour commencer ?

N.B. : « L’analyse se termine lorsque le patient est ruiné » disait K.G. Jung, une manière simple de dire que la cure psychanalytique est un chemin de liberté qui n’a pas réellement de fin. Néanmoins, cette variable, souvent inconnue, est clairement rédhibitoire et dissuade beaucoup de futurs patients qui pourtant en auraient bien besoin. Ainsi nous vous conseillons de définir lors de la première séance avec le psychologue un premier cycle de séances, renouvelable au besoin, afin de vider son sac sans son portemonnaie ! Le travail psychothérapeutique doit être cadrer par une durée raisonnable, définie par les deux partis et renouvelable avec leur accord explicite. Les psychologues d’ApsyZ détermineront par exemple cette durée suivant le niveau de gravité de la situation initiale, perçu lors du premier entretien : 5 séances, 10 séances, 15 séances.

A vous la balle !

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